Lettre d’une région de mon cerveau

Le mythe d’un monde en porte vitrée, limpide et transparent qui se meut sous le poids du sens que l’on y met. Le Marché cache bien son jeu et les politiques ne parlent Vrai que seul.e.s face à leur miroir. Comment une question ayant a trait à la politique pourrait ne pas être au moins partiellement biaisée ? elle a par essence vocation interprétative. La guerre des faux-semblants n’a jamais été si flagrante. Grande attablée aux visages austères, te dicte les comportements autorisés et traquent toujours plus les déviant.e.s

Les anciennes habitudes n’ont rien de nouveau
Le sauve-qui-peut est technologique
Avec des téléphones qui se chargent aussi vite qu’ils se déchargent
Il n’y a rien d’autre à transmettre que des croyances.
Et on s’étonne des polarisé.e.s
Entre croyance et savoir, il n’y a qu’un pas, celui du débat.
Les acquis sont perdus. Quel intérêt à s’instruire ?
Quand on a intérêt à tout ignorer.
On sauvera le monde par le progrès en le transformant encore davantage
Sur l’autoroute de l’automatisation
Et ça, c’est bien ? Fukuyama ne te répondra pas par la négation
Et à qui profite la crise ?
La fin de l’histoire et la non remise en question
Foyer de la mauvaise foi
La crise justifie les moyens
Parce que nous vivons dans un système dont le moteur
Est une machine à fabriquer des crises

C’est peut-être pour ça qu’elle est bien,
La philosophie qui ne sert à rien !

Le libéralisme sort grandit des chocs issus de crises.
C’est Naomi Klein qui le dit, moi je vous l’écris.
La course sur l’autoroute de la réglementation.
A coup de 5G, essaye un peu de dire non.

On entend plus parler que de communication marketing, d’automatisation et de digitalisation, comme si c’était là que tout se jouait. Les grosses entreprises ont tellement d’argent et de pouvoir que quand ils discutent en salle de réunion, on nous parle de leur décision dans les journaux.

N’oubliez pas qu’un système pour se maintenir en place a besoin de notre consentement. Et dans notre cas, ils obtiennent notre consentement par l’apathie, la dégénérescence, l’abrutissement, l’inintérêt, l’autotune, la télévision, le trop plein technologique, le sans contact, le tout à la voiture, les vacances annuelles, la compétitivité, les primes de vacances, les prêts avec intérêts, la peur, l’individualisme, les maux, le moindre effort, la facilité, les travaux sans fin qui te donne l’impression qu’ils font quelque chose.

Comment penser tout cela et ne pas sombrer dans une pensée régressive et nostalgique d’un monde révolu mais n’ayant jamais existé ? Car chaque stade passé était le commencement du suivant.

On veut l’égalité et la liberté, mais l’une n’empêcherait elle pas l’autre ? Alors imagine, quand la sécurité se glisse dans l’équation. Il ne reste plus rien des deux autres.

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