Dans un monde parallèle, tu étais vraiment ma copine. Celui où le soleil ne fait que se lever et éteind toutes tes incertitudes. Le béton sous les pieds ça déconnecte. Dans le noir on ne se voit que soi même. Et toi, tu vis dans la ville de la nuit. Des nuits sans fin, où il n’y a que des lendemains. Le monde appartient à celleux qui se lèvent tôt, on fait quoi de celleux qui ne dorment pas ? Il n’y a rien pour commencer et pas vraiment grand chose a terminer.
Les incertitudes elles brûlent et puis moi je débrulais pas.
J’ai besoin de vérité, les nons dits mettent des barrières et puis, seule, moi, je suis trop petite pour voir au dessus. Tu disperces des mots par çi par là et moi je menais mon enquête mais a vrai dire il y avait pas de réelle intrigue. Ou du moins, une que même toi tu ne connaissais pas. Je vais tout oublier quand j’aurais tout écrit mais cette fois j’ai pas besoin d oublier pour mieux vivre. Peut être qu’on aurait pu mettre de la musique dans nos phrases? Mais pas celle de tes nuits. J’aime pas quand ça frappe et quand c’est répétitif.
Peut être qu’un jour qqne me lira. Se sentira touchée par ce que j’écris. Sans vouloir jouer la mélo. S’intéressera plus aux mots qu’au crayon. Parviendra à plonger. Je veux des discussions de ressentis, trouver la manière pour ne pas blesser, jamais ou seulement parfois, juste parce que l’autre compte un peu (trop), toi? La fissure dans ton cœur ou ton cœur fissuré. Peut être que tu devrais t’y intéresser.