Nos balades matinales et ces minutes que tu aurais voulu étendre.
Le paradoxe du oui qui s’oppose au non, il n’y avait plus de place au peut être. Et puis il y a eu ces repas cuisinés et ton café toujours trop sucré.
Il y avait il n’y aura, toi c’est moi, tout est déjà.
Maintenant, amour et reproche s’entrelacent. Je tente de les regarder d’un œil extérieur mais le confinement ne les a pas éloignés. Agrippée à ton sourire depuis trop longtemps effacé. Il y aura eu trop de longues conversations à tester nos réparties, nos volontés.
Entre passé et futur, le présent joue des coudes. Le jour nouveau brouillera les pistes. Comme Jacques Derrida on se donne le temps, comme seule monnaie d’échange de tout ce qui est perdu.
Tout ça me fait penser au coup de foudre
mais sans tonnerre impossible de nous faire résonner.
L’orage gronde, la fin a sonné. Même à la belle étoile tu arrivais à être fâchée.
Tous ces mots qu’on ne prononce pas, ces pensées envolées, cette colère non exorcisée maintiennent l’espace et viennent s’intercaler. J’ai beau me creuser l’esprit, quelque chose d’autre termine enfui.
Je m’attarde à la fenêtre, le monde extérieur est étranger.
Ces étoiles fileront elles comme toi ?
Fais résonner mon prénom encore, encore quelques fois.
Il est ou le terminus des pensées récurrentes, un peu trop englobantes.
Est-ce que tu pensais ce que tu me disais et
est-ce que tu dis encore ce que tu en pensais ?
Lis-moi, il ne nous reste peut-être que cela.
Qui sera gagnante au jeu du mensonge et de la vérité ?
Amour.ruse.
L’amour sans contexte.
Propice à quelque chose.