Je veux lire des poèmes à voix haute dans une baignoire

Dans un monde parallèle, tu étais vraiment ma copine. Celui où le soleil ne fait que se lever et éteind toutes tes incertitudes. Le béton sous les pieds ça déconnecte. Dans le noir on ne se voit que soi même. Et toi, tu vis dans la ville de la nuit. Des nuits sans fin, où il n’y a que des lendemains. Le monde appartient à celleux qui se lèvent tôt, on fait quoi de celleux qui ne dorment pas ? Il n’y a rien pour commencer et pas vraiment grand chose a terminer.

Les incertitudes elles brûlent et puis moi je débrulais pas.

J’ai besoin de vérité, les nons dits mettent des barrières et puis, seule, moi, je suis trop petite pour voir au dessus. Tu disperces des mots par çi par là et moi je menais mon enquête mais a vrai dire il y avait pas de réelle intrigue. Ou du moins, une que même toi tu ne connaissais pas. Je vais tout oublier quand j’aurais tout écrit mais cette fois j’ai pas besoin d oublier pour mieux vivre. Peut être qu’on aurait pu mettre de la musique dans nos phrases? Mais pas celle de tes nuits. J’aime pas quand ça frappe et quand c’est répétitif.

Peut être qu’un jour qqne me lira. Se sentira touchée par ce que j’écris. Sans vouloir jouer la mélo. S’intéressera plus aux mots qu’au crayon. Parviendra à plonger. Je veux des discussions de ressentis, trouver la manière pour ne pas blesser, jamais ou seulement parfois, juste parce que l’autre compte un peu (trop), toi? La fissure dans ton cœur ou ton cœur fissuré. Peut être que tu devrais t’y intéresser.

Illusion de toujours

Dans la vie, nous traversons successivement des phases d’agitation et de mise en mouvement et des phases de contemplation et de calme. Des moments contemplatifs d’introversion, qui vont me stimuler tout autant que mes moments de mise en ‘actions’, d’interactions, d’exploration de cette première phase mais de manière pratique. Le moi, parfois brouillon, en action.
Ces phases se succèdent mais ne se superposent. La première phase suivant la deuxième et éteignant immédiatement la première.

美 est arrivée un matin de printemps, en plein sommet d’une phase d’actions. Je la regarde impassible, j’essaye de me la jouer cool, en moi, ça bouillonne.
Son sourire en coin ne rate pas, ses phrases qu’elle compose aisément et qu’elle utilise pour tâter, comprendre, tester, on fait mouche.

Cette nuit, mon corps dansait face à la musique mon cœur face à elle. Mon esprit se mouvait un peu plus loin de moi toujours plus près du sien.
Elle m’a appris qu’on pouvait être de dos à quelqu’un tout en se sentant en même face à face. La connexion des âmes. C’est englobant, tu ne penses pas ? A ses côtés je découvre la retenue, la pudeur, le calme et une forme de patience, ce qui peut me manquer parfois.

T’aurais mieux fait de rien dire mais rien dire c’est rien vivre ?
L’art de se taire.

La temporalité évolue, le rien faire à deux c’est faire quelque chose aussi. Elle me donne du rien et du tout car dans notre tout réside ce rien contemplatif. Tu veux une lettre d’amour ou une lettre d’adieu ?

L’odeur fige les souvenirs. Laisse-toi bercer sur ce bateau qu’on ne fera pas dérivé. Reste au soleil, ça réchauffe mon cœur. Comment est l’eau sur Vénus ? Elle se tient avec assurance, bonjour petit sourire en coin la blague jamais trop loin. Elle me toise, l’énergie passe.

La pratique stoïcienne ne m’en préservera pas cette fois, plongée dans la contemplation, en sortir serait ma punition.



Balade

Tes désirs sont des autres

Comme chez bpost, c’est toujours fermé.
Au jeu du « 2 pas en avant, 3 pas en arrière », c’est toi qui a gagné.

Je me souviens, tu sais je m’en souviendrai.

J’ai commencé ces lignes dans l’avant, il est maintenant difficile de leur trouver une chute pour l’après.
Le trop plein de communication, si brutal soit il, je ne pensais pas que ça éloignait.
Tout ce qu’on ne se dira pas car prononcés, les mots sont déjà consommés.

Il n’y a de futur que ce qui est lointain.

Elle me parle d’une voix sans son.
Malheureusement, ses mots ne peuvent résonner qu’en elle-même
Les paroles affutées
je déambule, les pavés sont mouillés.

Nous oscillons entre souvenirs et présence
L’Amour dont je parlais fait mal !

Rappelée à l’ordre,
C’est comme courir dans un musée.
Au pays des visages, les cœurs sont lissés.

Trompe l’œil fermé


Dans un monde poétique, il n’y a d’erreurs que de réussites.

J’écris depuis mon nouveau clavier.

Mais regarde ce que tu cherches, il te suffit de fermer les yeux.
Cherche la sur la photo, elle sera plein milieu.
Clignez une fois pour effacer, deux fois pour pleurer,
trois fois pour t’aimer.

Monnaie d’échange dans ta prison dorée.

Elle a ouvert sa fenêtre elle a crié,
il y a toujours des gens qui traînent au coin des rues de ta peine.
Passe lobée.

N’oublie plus que navire rime à ta dérive.